Quatre mois sans « monthly post », quatre mois sans articles réguliers, quatre moins loin du blog…mais…mais…j’avais promis que je reviendrais ! Après un début d’année relativement intense, je retrouve un certain retour au calme et dispose désormais de plus de temps pour l’écriture et les travaux personnels. Le blog devrait donc retrouver dans les prochains moins quelques couleurs et je planche sur un projet qui devrait voir le jour vers la fin du mois si tout va bien : un projet 100% lié au blog mais je n’en dis pas plus pour le moment.
Côté blog…
Depuis le début de l’année, je n’ai publié que cinq articles dont voici le détail :
- Un bilan du blog et de l’année 2018 : expatriation, projets professionnels, santé, running, voyages…j’aime faire un tour d’horizon de l’année écoulée afin de débuter la nouvelle avec une vue claire.
- Deux articles sur l’expatriation : l’un intimiste, à propos de la solitude à laquelle on peut être confronté, et l’autre plus « universel » sur les sentiments complexes parfois éprouvés par les expatriés. Je parle du fait d’être ni enraciné, ni complètement déraciné non plus, du sentiment d’étrangeté parfois ressenti lorsque l’on retourne dans notre pays d’origine. Puis, je me mets à délirer un peu en imaginant une nouvelle contrée baptisée Expatlandia ainsi qu’une nouvelle nationalité : la nationalité expatriée !
- Un partage d’expérience sur le marathon de Monterrey que j’ai couru en décembre dernier. Petite précision à cet égard, on me demande souvent: « Et ce marathon, c’était combien de kilomètres ? » J’ai toujours envie de rire car un marathon fait et fera toujours 42,195 km.
- Enfin, un article où je vous présente Sancho Poncho, une marque de décoration textile éco-responsable lancée par Coralie, une Française qui met à l’honneur le savoir-faire artisanal mexicain.
Côté expat
Je reviens d’un long séjour en France où j’ai enchaîné le marathon de Paris, une escapade à Malaga en Espagne et une autre en Provence, des examens universitaires ainsi que des visites à la famille et aux amis. Ce fut un voyage riche et intense où je n’ai pas vu le temps passer.
Je ne sais désormais pas quand j’y retournerais car même si je suis censée présenter des examens à l’université en décembre prochain, le voyage représente tout de même un coût conséquent. J’ai la possibilité de présenter l’ensemble des examens de l’année en session de rattrapage en juin, ce qui semble ambitieux (22 examens d’un coup tout de même), mais qui me permettrait de faire des économies en évitant d’avoir à me déplacer deux fois.
Nouvelle du mois : je viens d’obtenir ma résidence permanente au Mexique après 8 mois d’attente et beaucoup d’argent dépensé…Un article sera prochainement disponible à ce sujet. En ce qui concerne l’expatriation en tant que telle, je traverse une nouvelle période de doutes. Je suis las de Monterrey mais je me donne un peu de temps pour y voir plus clair.
Côté running
J’ai couru le marathon de Paris le 14 avril dernier et ce fut une expérience mémorable, même si je n’ai pas réussi à retrouver mes proches à l’arrivée et que je les ai attendu deux heures dans le froid. Non ce n’est pas une blague, oui je commençais à entrer en hypothermie et oui, ce sera très bientôt disponible sur le blog. Quoiqu’il en soit, je ne garde que le meilleur de cette expérience qui fut l’une des plus belles de ma vie (oui, je le pense vraiment).
En revanche, avec les fortes chaleurs qui viennent de débuter à Monterrey, associées à l’humidité et à la pollution, courir est un peu devenu mission impossible ces derniers temps.
Quotidien
Depuis mon retour au Mexique il y a deux semaines, j’essaie petit à petit de reprendre un rythme. Je n’ai pas de cours à travailler pour le moment : j’ai validé ma première année de licence en humanités et sciences humaines et les prochains cours seront disponibles en septembre. Mes missions de consultante en marketing sont par ailleurs un peu ralenties donc je me concentre sur d’autres choses, dont ce fameux projet secret qui devrait voir le jour pour le début de l’été. Je ne vous en dis pas plus.
Lu
Outre ce qui m’était imposé dans mon programme de licence (les Salons de Diderot, les Pensées de Pascal, Le dictionnaire philosophique de Voltaire…) en vrac j’ai lu :
- 42 km 195 de Bernard Thomasson : journaliste de radio et écrivain, Bernard Thomasson a couru son premier marathon (celui de Paris) après avoir subi une transplantation cardiaque et a décidé d’en faire le récit. Je n’ai pas été séduite par son style d’écriture mais j’ai été touchée par son témoignage. En outre, son récit m’a été utile dans la mesure où je m’apprêtais à courir le marathon de Paris deux mois après.
- Beauté fatale de Mona Chollet : il s’agit d’un essai dont l’auteur est journaliste et chef d’édition au Monde diplomatique. Dans Beauté fatale, elle analyse les industries de la mode et de la beauté et les injonctions que ces industries produisent sur le corps des femmes. Je n’ai pas toujours été d’accord avec son propos mais c’est très documenté et c’est libérateur à lire. Je le recommande !
- Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol : j’ai tout fait à l’envers car j’ai lu la trilogie des Muchachas avant jusqu’à ce qu’on me dise que cette dernière est la suite d’une autre trilogie, celle qui commence par Les yeux jaunes des crocodiles…Ce n’est pas si grave dans la mesure où même si les personnages se retrouvent dans les deux trilogies et qu’il y a bel et bien une continuité, l’auteur manie habilement de fins rappels afin de ne pas perdre le lecteur. J’ai beaucoup aimé le livre. Tous les ingrédients de Pancol sont là : écriture fine et drôle, détails psychologiques des personnages, fantaisie, peinture de notre société, authenticité, péripéties…L’auteur nous tient en haleine et nous fait voyager. J’adore.
Vu
L’exposition L’Orient des peintres au musée Marmottan Monet en compagnie de mes sœurs lorsque j’étais à Paris. Bien que courte, l’exposition est vraiment bien faite car elle emmène le visiteur chronologiquement à travers le temps, ce qui permet de voir comment les peintres ont interprété de manière différente l’Orient, à la fois en termes de sujet et de style pictural. Le passage à la modernité est saisissant.
Giverny et les jardins de Monet : j’y suis allée le week-end de Pâques en famille et c’était bondé. Ça se voit qu’il n’y a aucune limite dans la vente des billets et que c’est le business qui prévaut. C’est désagréable pour les visiteurs qui se marchent dessus et font littéralement la queue pour avancer dans les jardins…Mais je dois bien admettre que c’est sublime et pour l’inconditionnelle de Monet que je suis, impossible de ne pas succomber au charme du lieu.
Entendu
Le groupe indie folk aux accents électros Daughter originaire de Londres.
Fait
Le marathon de Paris et la validation de mon année de licence à distance avec mention. Et aussi, une bonne salmonelle en rentrant au Mexique. Bien m’aura pris de cuisiner un mousseux chocolat-banane. Il semblerait que les œufs que j’ai utilisés n’aient pas été transportés dans des conditions optimales : je me suis retrouvée alitée pendant trois jours, ne me levant que pour me trainer aux toilettes où j’ai bien cru me dissoudre complètement.
J’aime
Les bonnes choses rapportées de France.
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