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Juin, Juillet et Août 2022 – L’été, je ne prends pas de vacances



C’est étrange de revenir sur l’été qui vient de s’écouler. Il m’a semblé interminable…Retour sur trois mois sans vacances, marqués par la lenteur et une préparathion marathon.


Côté blog


Je n’ai publié que deux articles :


* Santa Maria la Ribera ou Mexico hors des sentiers battus : il s’agit d’un quartier non touristique de Mexico qui vaut la peine d’être vu si vous avez du temps.


* Visite de la Casa Azul : la maison de Frida Kahlo : un classique mais je me suis attachée à partager beaucoup d’informations sur le lien qui existe entre la biographie de l’artiste Frida Kahlo et son art.



Je suis consciente que je ne suis pas suffisamment consistante et que je devrais accorder plus de temps au blog. Je pourrais donner l’excuse d’avoir trop de travail avec ma boîte mais je crois que ce serait trop facile.


Vie au Mexique


Je ne prends généralement pas de congés l’été car c’est cher, saturé et je dois me concentrer sur ma boîte : Sauvage – La novia libre. L’été dernier avait été assez dynamique de ce côté-là donc il m’apparaissait d’autant plus important de rester à Mexico. Néanmoins, les choses se sont présentées différemment cette année. L’activité a été beaucoup ralentie et ça, pour un entrepreneur, ça signifie de nombreuses nuits sans sommeil.


Scène de la vie quotidenne


Je devais par ailleurs recevoir la visite d’une de mes petites sœurs en août mais son voyage a finalement été annulé. C’est dommage car j’avais prévu plein de choses dont une excursion aux volcans Iztaccíhuatl et Popocatépetl (article en cours) : nous l’avons tout de même fait avec des amis et c’est vraiment quelque chose qui vaut le détour.



Andy et moi nous sommes de plus échappés le temps d’une nuit, à l’occasion de son anniversaire, à Valle de Bravo, une petite ville au bord d’un lac située à 140 km à l’ouest de Mexico. Beaucoup d’habitants de la capitale y possède une résidence secondaire.



Autre escapade, pour deux nuits, à Monterrey : ville où j’ai vécu 4 ans avant d’emménager à Mexico. Nous avons célébré l’anniversaire de mon beau-père, dîné avec des amis, dîner où j’ai attrapé une indigestion mais qui ne m’a pas empêché de courir 15 km dans le canyon de la Huasteca, le tout conclu par un vol de retour à 5h du matin le samedi afin d’assurer les rendez-vous au showroom de Sauvage.


Il y a eu des moments entre amis, la rencontre avec Mélanie (et sa famille) qui vit à Montréal et est l’autrice du blog bymelm.com


Enfin, j’ai également reçu à Mexico des membres de ma belle-famille, expérience « mémorable » sur laquelle je ne m’étendrais pas mais qui n’aura probablement de version bis.


Côté running


Je me prépare pour le marathon de Chicago qui aura lieu le 9 octobre prochain et qu’Andy et moi repoussons depuis deux ans. Problème : je souffre d’une lésion au niveau du muscle pyramidal (le muscle au niveau du nerf sciatique) donc c’est difficile. J’avais débuté des séances dans un centre de rééducation mais j’y ai attrapé le Covid…Dans la mesure où le centre a fait le choix de ne prendre aucune mesure après que je les ai informés que j’étais positive, j’ai demandé à être remboursée et fait le choix de ne plus y aller.


Beaucoup s’interrogent : pourquoi courir le marathon si je suis blessée ? Pourquoi m’obstiner ? Comment expliquer à quelqu’un qui n’a jamais couru l’importance que cela a pour moi, en particulier après deux ans d’attente ? Comment expliquer aussi le coût investi ? En définitive je n’ai pas à me justifier.

Je vais courir ce marathon, après quoi je me reposerai. Je n’abandonnerai pas la course mais je courrai beaucoup moins. J’ai atteint 128 km durant le mois d’août, cela fait partie de l’entraînement, mais mon objectif est de ne pas excéder 80 km mensuels dans le futur. En outre je ferai sûrement une pause totale d’un ou deux mois où je me concentrerai sur la marche, le yoga et le pilates.



Lu, Vu, Entendu


Lu


On Becoming Fearless…in Love, Work and Life d’Arianna Huffington : la co-fondatrice du Huffington Post partage son expérience personnelle en tant que femme dans le milieu professionnel et aborde les défis auxquels nombreuses font face pour concilier carrière et vie familiale. C’est un peu redondant mais le livre est intéressant car il a un côté « empowering » et l’autrice partage également des exemples concrets de femmes de son entourage.


Toxic positivity de Whitney Goodman : je suis tombée sur Whitney Goodman, « par hasard », sur Instagram. J’ai particulièrement apprécié comment cette psychothérapeute américaine, qui vit à Miami, déconstruit l’injonction à la positivité. C’est un peu vrai partout mais encore plus au Mexique : tout va bien dans le meilleur des mondes. Exprimer des sentiments considérés comme « négatifs » est mal perçu et en définitive ne laisse aucune place aux émotions personnelles et au vécu. C’est vraiment difficile de synthétiser le livre mais si vous pensez, comme moi, qu’il n’y a aucun mal à partager (dans un contexte qui s’y prête) des émotions telles que la douleur, la peine, la tristesse, le découragement et que c’est même nécessaire au développement personnel, allez-y.



Vu :


Des séries : The Queen’s Gambit (j’étais en retard…j’ai vraiment beaucoup aimé) et Inventing Anna (nul…)


Des films (certains ne sont franchement pas récents mais ce sont des classiques) :

*Seberg interprétée par Kristen Stewart.



* Spencer avec une Diana également interprétée par Kristen Stewart (j’aime beaucoup cette actrice).

* Radioactive à propos de Marie Currie sur Netflix : l’histoire avait tellement de potentiel que le film aurait pu être bien meilleur.

* Legend of the Fall, Ray Man, The Witness (les fameux classiques).

* La saga Twilight : don’t judge me, j’ai eu un moment de « teenage nostalgia » et Robert Pattinson est mon biggest crush ever.


Et les docu-réalités : Miss Americana (sur Taylor Swift) et Halftime (sur Jennifer Lopez) qui sont disponibles sur Netflix. J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour le processus créatif de Taylor Swift et ses compositions.


Entendu :


J’ai un gros coup de cœur pour le premier album de Suki Waterhouse. Si vous ne l’identifiez pas c’est parce qu’elle est essentiellement connue pour sa carrière en tant que mannequin (elle a été l’égérie de Burberry).

Elle vient de sortir son premier album, I can’t let go, et c’est la première fois que je parviens à m’identifier autant dans de la musique. J’écoute cet album en boucle et je me vois, c’est un sentiment très étrange. Si j’étais compositrice c’est ce type de musique que j’écrirais.



J’ai par ailleurs fait une nouvelle playlist pour le showroom de Sauvage avec entre autres Angus & Julia Stone, Florence+The Machine, Phoebe Bridgers, Maggie Rogers, Irons &Wine, Kings of Leon, Taylor Swift, LEON, Cigarettes After Sex, Fleetwood Mac, Lana del Rey, Lykke Li, U2, Colbie Caillat, Bon Iver…et Suki Waterhouse (of course).


Fait



Boulot, boulot, boulot et encore boulot. L’été n’a pas été splendide mais c’est dans ces moments là qu’il faut encore plus travailler. Si j’analyse objectivement les choses, j’ai bien fait de diversifier l’offre de Sauvage – La novia libre en ajoutant des accessoires et des chaussures : cela a consolidé mon entreprise.


J’aime


La vaisselle de La chicharra cerámica (vaisselle faite à Oaxaca) et les carnets Apuntes (faits à Mexico).



Je conclue cette chronique en acceptant que parfois tout ne se passe pas comme on le voudrait ou comme on l’avait envisagé. Cet été ne restera pas gravé dans les annales et ce n’est pas grave. Plein de projets sont à venir.

Et vous, votre été ? Faites-moi rêver…

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