Une fois de plus, je rédige le Monthly Post (le premier de l’année) avec un peu de retard. Pour les nouveaux lecteurs sur le blog, le Monthly Post est un billet d’humeur mensuel où je reviens sur le mois écoulé, les articles publiés et où je partage des inspirations, des choses vues, lues et entendues. C’est principalement pour des questions logistiques que je publie celui-ci un peu en différé : je viens de déménager et je n’ai pas encore internet. J’écris à cet égard depuis la terrasse d’un café.
Côté blog
Bien que j’ai quitté Monterrey, je serai appelée à m’y déplacer régulièrement et j’ai opéré une mise à jour de l’article Où manger à Monterrey ? Je l’avais originellement publié en juillet 2019 mais certains lieux listés avaient fermé et j’en ai ainsi profité pour enrichir le post avec de nouvelles adresses.
J’ai par ailleurs publié Arteaga : un week-end en Suisse mexicaine. Le nord du Mexique est méconnu, peu – pour ne pas dire pas – touristique et pourtant…il y a de jolis endroits à y découvrir. J’ai pris plaisir à écrire cet article car ce fut l’unique week-end que nous nous sommes octroyés depuis mai 2019 et retrouver des amis autour d’un feu de bois sous un ciel étoilé, « loin » de la pandémie, s’est révélé être une véritable bulle d’oxygène.
Côté expat
Le déménagement prévu depuis plus de six mois s’est enfin concrétisé. Pour comprendre un peu mieux le contexte de ce projet voire les articles On a failli acheter un appartement à Mexico et Nous n’achèterons pas à Mexico ? Andy et moi venons de quitter Monterrey avec nos deux boules de poils (cf. les chats) et j’ai le sentiment que nous avons vécu le déménagement le plus épique de toute l’histoire. Je reviendrai sur notre aventure, en mots et en images, dans les jours à venir.
Côté running
Comme je l’avais mentionné dans le bilan de l’année 2020, je me suis octroyée une semaine OFF en décembre et j’ai décidé de rééquilibrer ma pratique du sport qui était trop intensive. Je n’ai pas repris le yoga (je verrai éventuellement plus tard) mais je cours trois fois par semaine et fais deux séances de renforcement musculaire hebdomadaires. En revanche, je pratique ces dernières de façon plus souple en faisant par exemple 30 à 45 minutes au lieu d’1 h à 1h15.
Quotidien
Andy ayant été malade pour Noël (cf. Le COVID-19 pour cadeau de Noël), nous avons finalement fait notre réveillon le 2 janvier. Sûrement parce-que l’année n’a pas été facile, on s’est « lâché » et on a mis les petits plats dans les grands : Andy au canard farci et moi à la bûche aux marrons avec bien-sûr les Christmas crooners en fond sonore (Andy doit vraiment m’aimer pour les supporter durant toute la période des fêtes de fin d’année).
Puis on s’est presque battu pour dégoter une galette des rois (en fait deux parce-que je suis très – trop – gourmande). L’unique pâtisserie qui en fait à Monterrey était sans cesse en rupture : dix minutes après la fournée, il n’y avait plus rien. Ça parait futile, mais c’est important pour moi de conserver quelques traditions françaises malgré le fait que je vive à l’étranger.
"Oreillettes" faites maison (aussi connues sous le nom de "merveilles") / Galette des rois
Et puis j’ai passé mon temps entre de nombreux rendez-vous médicaux (rien de « grave » mais plusieurs problèmes à traiter) et les cartons.
Lu
Millenial burn-out : X, Y, Z, comment l’arnaque des « générations » consume la jeunesse : cet essai, écrit par le journaliste Vincent Cocquebert, souligne combien les discours sociologiques et politiques tendent à opposer les générations alors même qu’ils reposent sur des fondements très maigres. L’auteur cite de nombreuses recherches en démontrant combien leur méthodologie est erronée et loin d’une véritable démarche scientifique. Selon lui, les discours générationnels sont élaborés à partir de théories créées de toutes pièces, font plus de mal que de bien et j’avoue être d’accord avec lui. Même si le livre aurait mérité plus d’approfondissement je le recommande.
L’article du Courrier International (traduit du New York Times) Violences à Washington. Ce n’était pas un coup d’Etat, mais le danger demeure. J’ai apprécié comment l’article expliquait que l’assaut du Capitole ne correspondait pas à proprement parler à un coup d’Etat mais que ce qui s’est produit s’est observé dans d’autres pays où des chefs d’Etat, à l’instar de Donald Trump, ont mis à mal la démocratie par des moyens de pression et de détournement :
« Un schéma que l’on a clairement vu à l’œuvre dans divers pays de par le monde, dont la Turquie, la Russie, la Hongrie et le Venezuela, où des dirigeants élus ont entrepris de saper les règles et les institutions et de modifier les lois afin de supprimer toute entrave à leur pouvoir. Leurs pays ont fini par devenir des dictatures qui ne disent pas leur nom. »
Vu
Quand on aime, on ne compte pas : je me suis refait les quatre saisons de The Crown. Et puis histoire de prolonger le « Bristish mood », j’ai revu le film Pride and Prejudice, la version avec Keira Knightley dans le rôle d’Elizabeth Bennet : un classique dont je ne me lasse pas.
Entendu
L’épisode #19 de la saison 2 de French Expat où Océane – que je suis depuis un bon bout de temps sur Instagram (@virusetpatisserie) – raconte son parcours depuis ses débuts comme vétérinaire à la recherche en virologie, son installation en Californie avec sa famille, ce qu’elle aime de sa vie aux Etats-Unis mais aussi les écueils auxquels elle a été confrontée, en particulier en ce qui concerne la santé de son deuxième petit bout et les soins hospitaliers. Je ne peux que vous encourager à l’écouter car c’est une femme incroyable. En outre, elle partage toutes les semaines, sur son compte Instagram, des informations précises à propos du COVID-19. En tant que virologue, elle sait de quoi elle parle.
L’épisode #156 du podcast Vlan : Comprendre la magie de la rencontre avec Charles Pépin. Charles Pépin est un philosophe contemporain que j’avais déjà eu l’occasion d’écouter dans le podcast Le Gratin au micro de Pauline Laigneau et j’avoue que j’avais été assez séduite par son positionnement « contre » la philosophie « des chapelles » (Kant, Heidegger) et dans un autre registre, contre la psychologie positive. Il y disait que la force se trouve dans la lucidité et que :
« La joie n’est pas incompatible avec une certaine lucidité et même l’acceptation de ce qui est sombre ».
Ce positionnement dénote, en particulier pour moi au Mexique où les problèmes ont tendance à être niés et où l’optimisme, plus qu’un état d’esprit, est une règle.
Il avait également abordé la notion de confiance en soi qui repose selon lui sur trois éléments : nous-même, les autres et le monde : ça m’avait parlé. Cette fois-ci, dans Vlan, il s’est concentré sur l’objet de son dernier livre, la rencontre, mise à mal dans le contexte de pandémie. Je n’en dis pas plus pour le moment car je compte lire le livre.
Fait
* Déménager !
J’aime
Le changement, entreprendre dans une nouvelle ville.
*
J’espère que votre début d’année s’est bien passé. N’hésitez pas à réagir à l’article dans les commentaires ci-dessous si vous souhaitez partager des choses vues, lues et entendues ou si vous souhaitez tout simplement faire coucou : je suis toujours heureuse de vous lire.
Où que vous soyez dans le monde, prenez soin de vous.
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