Le « working mode » est toujours activé depuis mon arrivée à Mexico en février dernier (lire De Monterrey à Mexico: une nouvelle page de mon expatriation.) et le mois de mai n’a pas dérogé à la règle. C’est difficile de vendre des robes de mariée de créateurs totalement inconnus au Mexique, qui rompent avec les codes traditionnels locaux du mariage et surtout en temps de crise…Mais la vie suit son cours et il faut persévérer.
Côté blog
J’ai publié un article qui trottait dans mon esprit depuis longtemps : Tulum avant les bobos. J’aborde sans détours l’évolution qu’a connu Tulum (ville côtière au sud de la Riviera Maya) ces dernières années et en quoi le tourisme de masse, les investissements immobiliers et la gentrification ont mis à mal l’écosystème.
Côté expat
Je n’ai toujours pas avancé du côté de l’appartement. Je mentionnais dans la chronique de mars et avril qu’il restait encore beaucoup à faire mais avec les dépenses induites par mon entreprise, je me dois de prioriser. J’ai tout de même changé des meubles de place et fumigé la maison car avec les fortes pluies, des cafards de ville se sont invités à dîner et bien que je sois parfaitement consciente qu’ils soient inoffensifs, j’en ai une terrible phobie. Je ne suis toujours pas parvenue à digérer le fait que j’en ai retrouvé deux morts dans mon showroom de robes de mariée…
Qui dit expatriation dit aussi parfois gap culturel et sentiment de décalage. Malgré presque cinq années d’expatriation au Mexique, il m’arrive encore de me heurter à des incompréhensions et je dois avouer que le début de mois s’est révélé difficile avec la visite de ma famille par alliance à Mexico. C’est dans ces moments que la France me manque le plus.
Enfin, j’ai renouvelé mon passeport au Consulat de France de Mexico et être inscrite au registre des français de l’étranger a grandement facilité les choses. Chers expatriés, si ce n’est pas encore fait, je vous invite à vous inscrire sur ce registre, quel que soit le pays où vous résidiez. Cette inscription consulaire facilite en effet les démarches administratives, notamment en période d’élections, et permet de recevoir par mail des informations locales relatives à la sécurité ou des événements particuliers (tels que la pandémie de COVID-19 par exemple).
Côté running
Je continue de courir régulièrement mais tranquillement. J’ai particulièrement apprécié un 15 km dans le cayon de La Huasteca lorsque je me suis déplacée à Monterrey.
Quotidien
Quand je ne suis pas dans le showroom avec des mariées je m’occupe de tout le reste : création de contenus pour les réseaux sociaux, organisation de shooting, suivi des clientes, relation fournisseurs, importation, élargissement de mon réseau dans le secteur du mariage, comptabilité…et accessoirement réparation d’une tringle qui casse. Pour la petite anecdote, la tringle de la cabine d’essayage dans mon showroom a lâché deux jours après son installation…
J’ai par ailleurs passé un long week-end à Monterrey où je vivais avant : c’était bon de retrouver les amis.
Lu
Rose Flou de Mathieu Peckau regard de Décadence et destruction de Pierre Drieu la Rochelle ainsi que Nous le printemps de Georgina Tacou croisé avec La mort du papillon de nuit de Virginia Wolf aux Editions Marcel. Je dis « au regard » et « croisé » car il s’agit de textes récents puisant leur origine dans des textes plus anciens : ce sont des exercices de réécriture.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de textes aussi difficiles, pas dans leur style mais dans leur fond, et d’aussi percutants, très en lien avec notre époque actuelle et ce que nous vivons. Il y a tellement à en dire que je suis en train d’écrire un article à ce sujet.
Vu
La série Firefly Lane sur Netflix : on suit une histoire d’amitié entre Tully (Katherine Heigl) et Kate (Sarah Chalke) avec des aller-retours entre passé et présent, depuis leur rencontre à l’adolescence à aujourd’hui en passant par leurs débuts dans la vie professionnelle durant les années 80. C’est parfois léger, parfois drôle, parfois dramatique. On pourrait classer la série dans le registre de la comédie mais je trouve que ça va quand même au-delà et que c’est plus profond que ce qu’en disent les critiques. Personnellement j’ai beaucoup aimé et j’attends la suite avec impatience.
Le classique français La piscine. Eh non, je ne l’avais encore jamais vu…Tout cela s’est terminé en grand débat avec Andy autour des références bibliques du film : l’Eden au début, puis le péché qui créé une rupture, etc…Mais je m’égare !
Enfin, j’ai pris plaisir à revoir Erin Brokovitch avec Julia Roberts.
Entendu
Pas de podcast ce mois-ci mais beaucoup de musique !
Fait
Un dimanche dans la ville de Puebla pour clôturer le mois de mai. Située à environ deux heures de route de Mexico, cette escapade m’a rappelé pourquoi j’aime le Mexique : un article est en cours.
J’aime
L’article du blog Frida Enamorada où j’ai été interviewée à propos de mon entreprise, Sauvage – La novia libre.
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