Beaucoup de mouvement a eu lieu depuis mon emménagement à Mexico début février. Je parlais de ce changement dans l’article De Monterrey à Mexico : une nouvelle page de mon expatriation. Je suis surtout accaparée (dans le bon sens du terme) par ma boîte (Sauvage – La novia libre) et je n’ai toujours pas réussi à ménager du temps pour emménager complètement.
L’appartement est un véritable foutoir (il n’y a pas d’autre manière juste de le dire) : je dois bouger des meubles, en acheter d’autres…tout ça ne n’est pas la « cup of tea » d’Andy (pas vraiment la mienne non plus en fait) et il va bien falloir que je m’y colle car ça joue sur mon moral.
Côté blog
C’est le point mort. Je m’en veux de ne pas prendre le temps d’écrire de nouveaux articles mais j’avoue que les journées sont parfois longues et que je finis toujours par donner la priorité à ma boîte (c’est ce qui paie).
Côté expat
L’adaptation à Mexico suit son cours mais je dois d’urgence terminer de m’installer « pour de vrai ».
Je me rends par ailleurs compte que je suis de plus en plus gênée par le bruit. Quand je vivais à Paris je n’ai jamais rencontré ce problème : il faut dire que les fenêtres de mon appartement donnaient sur la cour d’un immeuble voisin et que j’étais assez en retrait de la rue. À Monterrey, je vivais littéralement sur un « cerro » (une montagne). C’était très bien relié à un axe principal mais le fait d’être sur les hauteurs, en retrait, m’avaient amené à m’habituer (sans m’en apercevoir) à une certaine tranquillité. Les seuls bruits que je percevais alors étaient le vent, le bruissement des arbres, les oiseaux et les cris des coyotes la nuit. On a même eu la visite d’un ours une fois.
Je ne m’attendais donc pas à être dérangée à Mexico. Je vis pourtant dans un quartier intime, aux allures de village, mais mon appartement donne sur une avenue bruyante, la chambre en particulier, et je commence à m’interroger sur mes préférences de style de vie. Une chose est néanmoins certaine : je dois être en ville pour mon activité professionnelle.
Côté running
Je cours toujours régulièrement mais à raison de seulement trois fois par semaine avec un total de 20 à 30 km hebdomadaires. Je recommencerai à courir plus lorsque j’aurais un objectif en vue comme un 21 km par exemple mais pour le moment les courses sont en « stand by » à cause de la pandémie et même si elles ne l’étaient pas, je n’y mettrais pas les pieds. Je marche par ailleurs beaucoup : chose qui n’était pas possible à Monterrey.
Quotidien
Je travaille beaucoup et ça commence tout doucement à rendre ses fruits. Je suis plus que jamais motivée.
J’ai aussi le joli souvenir de longues marches (10 km) jusque dans le quartier de Polanco pour un brunch, une fois avec une amie française et une autre avec Andy un jour férié. Je ne suis pas une grande fan de Polanco mais c’est un quartier sympa pour y faire du shopping et en passant par le Bosque de Chapultepec la promenade est vraiment jolie.
Enfin, je recommande le restaurant Blanco Colima dans la Roma Norte pour célébrer quelque chose. Le lieu est superbe et la cuisine délicieuse.
Lu
La rencontre du philosophe Charles Pépin dont j’avais parlé dans le Monthly Post du mois de janvier après avoir écouté un épisode du podcast Vlan.
Une culture du viol à la française de la militante Valérie Rey-Robert. Il y aurait beaucoup à en dire (de quoi y consacrer un article !) et malgré les nombreuses critiques négatives que j’avais lu, je ne peux que le recommander. L’autrice déconstruit les préjugés ancrés en chacun de nous à propos des victimes de violences sexuelles et démontre, au travers d’exemples concrets, en quoi même si l’on s’offusque toujours des violences sexuelles, en définitive on les approuve.
Les enfants sont rois de Delphine de Vigan. C’est le dernier roman paru de l’une de mes écrivaines favorites et comme toujours, je n’ai pas été déçue. En 2030, une petite fille disparaît en région parisienne. Les enquêteurs découvrent rapidement que c’est une enfant « influenceuse », surexposée par sa maman sur Instagram…J’ai vraiment apprécié comment l’autrice s’attache à décortiquer les conséquences que ce type d’exposition (non choisie) sur les réseaux sociaux, notamment plus tard à l’âge adulte. Je le recommande vivement.
Wild de Cheryl Strayed. C’est le roman dont est adapté le film éponyme avec Reese Whiterspoon dans le rôle de Cheryl Strayed qui parcourut le PCT (Pacific Crest Trail) en solitaire en 1995. J’ai été touchée par cette épreuve à la fois physique et cathartique pour l’autrice. Je me suis néanmoins un peu lassée des nombreux passages relatifs à sa relation aux hommes (parfois franchement « midinette ») qui n’apportent pas nécessairement de « plus » à l’histoire.
Vu
Les trois premières saisons de la série House of Cards (j’ai abandonnée au milieu de la 4ème). Oui, je sais, je suis très en retard dans la mesure où la série s’est achevée en 2018…Cela faisait longtemps qu’Andy voulait me la faire partager et j’ai fini par accepter. Néanmoins, je n’en dirais pas grand-chose car je n’ai pas aimé la série et en définitive je n’ai pas trouvé tous ces jeux de manipulation politique (et humaine) intelligents ou même piquants. Il est aussi vrai que la société américaine a beaucoup évolué depuis la production de la série et que le décalage avec le contexte américain actuel est donc flagrant.
Le reportage Varsity Blues sur les processus d’admission dans les universités américaines ainsi que les fraudes pour faire admettre certains étudiants. Triste…mais instructif.
Entendu
L’interview de Pauline Laignneau – fondatrice de la marque de joaillerie Gemmyo et du podcast Le Gratin – par Louise Aubery dans InPower. Comme j’ai déjà beaucoup mentionné Pauline Laigneau par ici, je ne m’étendrais pas. Et pour ceux qui ne connaissent pas Louise, c’est la fondatrice de la marque de lingerie Je ne sais quoi, de la chaine YouTube My Better Self et l’autrice du podcast InPower bien-sûr.
L’interview de Caroline de Maigret dans le podcast La Leçon. J’ai beaucoup apprécié écouter Caroline parler de son parcours : ses débuts dans le mannequinat alors qu’elle n’avait jamais envisagé cette option, la dureté du métier, son virage professionnel dans la production musicale puis son retour au mannequinat. C’est toujours plaisant d’écouter quelqu’un (s’exprimer avec autant d’authenticité) dont on ne connait que les sourires sur papier glacé.
Fait
Carlsbad, CA
Une escapade en Californie où vit mon beau-frère. J’ai profité de la petite bourgade côtière de Carlsbad, de San Diego (une après-midi n’était franchement pas suffisante et j’espère pouvoir y retourner), du Joshua Tree National Park où j’ai fait l’expérience de dormir dans une yourte (sans eau courante je précise), de Palm Springs (une nuit c’était court et nous projetons d’y retourner avec Andy) et enfin de Los Angeles qui nous a déçu. Ce sera l’objet d’un futur article mais dans tous les cas, j’ai vraiment profité de ces vacances bien méritées. Le simple fait de voir d’autres paysages s’est révélé oxygénant.
J’aime
La boulangerie Dominique, rue Chiapas dans le quartier de la Roma Norte à la limite de la Condesa. Le pain, les viennoiseries et la pâtisserie y sont délicieux. Les petits-déjeuners sont également très bons.
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