Blogging, escapades, lectures mais aussi quelques soucis de santé ont marqué mon mois de mai.
Côté blog
J’ai retravaillé l’architecture et le design du blog : nouveau logo, présentation de moi-même plus synthétique, restructuration des articles liés à l’expatriation ainsi qu’une nouvelle page dédiée à la ville de Mexico permettront je pense de naviguer plus facilement sur le site.
J’ai par ailleurs publié deux articles :
* Avril 2022 – Découvrir un peu plus Mexico chaque jour (c’est le Monthly Post du mois d’avril).
* La Roma Norte : le quartier hipster de Mexico où je partage des informations sur l’histoire du quartier, les choses à y voir ainsi que des endroits où manger et faire du shopping.
Vie au Mexique
Le début du mois a été marqué par une importante alerte environnementale à Mexico : nous étions en zone rouge (voire violette) en ce qui concerne la qualité de l’air. Eh oui, Mexico c’est parfois comme New Delhi.
Contrairement à ce que de nombreuses personnes pensent, la pollution n’est pas seulement le fruit des pots d’échappement mais plus particulièrement des émissions de la CFE (équivalent d’EDF en France) et de Pemex (l’entreprise nationale qui fournit l’essence au Mexique). Le gouvernement ne leur impose aucune régulation et on voit le résultat…Dans mon cas, je souffre d’asthme et d’une recrudescence d’allergies donc ce n’est franchement pas idéal et même inquiétant. J’ai passé mon mois entre visite avec le pneumo, l’allerguo, tests, labos…et ce n’est pas fini. Un nouveau traitement d’immunothérapie sur trois ans se profile pour moi si je ne veux pas être dépendante de médicaments et je ne sais pas encore si ce sera pris en charge par mon assurance…C’est aussi ça le Mexique.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le système de santé, je vous invite à lire Le système médical au Mexique.
La ville de Mexico fait par ailleurs face à des problèmes de trafic aérien. Ce n’est pas nouveau mais depuis l’inauguration de l’aéroport de Santa Lucia des avions ont manqué de se percuter…L’idée d’un nouvel aéroport était de désengorger celui de Mexico qui est constamment saturé mais le projet ne sert à rien car les axes aériens des deux aéroports sont exactement les mêmes…En outre, le nouvel aéroport de Santa Lucia (qui est à l’origine un aéroport militaire) n’est pas relié à la capitale : point de transport en commun et point de Uber qui acceptent d’y aller…C’est en effet loin, la route est généralement embouteillée et passe par Ecatepec qui est réputée pour sa dangerosité…
Tout ça ne donne pas franchement envie de prendre l’avion mais j’ai malgré tout passé un week-end à Monterrey (la ville où j’habitais avant) et quatre jours à Zipolite sur la côte de Oaxaca avant que l’ouragan Agatha ne vienne tout dévaster.
Pour en savoir plus sur Zipolite, voir Zipolite hors du temps.
Enfin, j’ai eu le plaisir de recevoir L. et T. à la maison, un couple franco-mexicain qu’Andy et moi avons rencontré il y a peu. Ce n’est jamais facile de rencontrer des gens lorsqu’on déménage, en particulier en période de pandémie et lorsque l’on jongle avec beaucoup de travail, donc ça fait plaisir.
Côté running
J’ai participé à un 21 km à Monterrey : c’était sympa mais il a fait très chaud. Je souffre en outre de quelques lésions donc je dois vite me retaper avant de débuter la prépa marathon en juillet pour le marathon de Chicago qui aura lieu en octobre.
Mention spéciale à Andy qui est arrivé premier de sa catégorie au 21 km et qui a même participé à un 5 km organisé par le Comité Olympique du Mexique.
Lu, Vu, Entendu
J’ai lu deux livres durant mon échappée à Zipolite (au quotidien je n’ai pas vraiment le temps) :
* Toutes les familles heureuses d’Hervé Le Tellier et Les rêveurs d’Isabelle Carré.
Les deux histoires abordent l’enfance, la relation aux parents, les trajectoires familiales, thèmes qui me sont chers, et j’ai beaucoup apprécié les deux avec néanmoins un point faible pour le second. L’écriture d’Isabelle Carré m’a vraiment touché.
J’ai également écouté l’interview de la chef Hélène Darroze dans InPower, le podcast de Louise Aubery. J’ai du mal à expliquer pourquoi mais je n’ai pas été séduite par cette écoute sans parvenir à mettre le doigt sur ce qui m’a gêné. Je crois que c’est la première fois que cela m’arrive en écoutant un podcast. Peut-être est-ce la partie où Hélène Darroze explique qu’elle ne veut pas être perçue comme une figure féministe dans le milieu gastronomique dans la mesure où elle dit ne pas avoir souffert de machisme elle-même. Ça peut se comprendre mais j’ai toujours un peu de mal avec le « ça ne m’est pas arrivé donc je ne suis pas concernée ».
Fait
Photo: Alejandro Celez
Développer la section blog du site de mon entreprise, Sauvage – La novia libre : j’y partage les mariages de mes clientes qui sont bien-sûr volontaires.
J’aime
Travailler sur plusieurs projets et un réinvestissement pour la croissance de Sauvage même si c’est aussi stressant. Les entrepreneurs comprendront.
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